29 Septembre 2010
Chassés de leur terre algérienne, trois frères et leur mère sont séparés. Messaoud sengage en Indochine. A Paris, Abdelkader prend la tête du mouvement pour lIndépendance de lAlgérie et Saïd fait fortune dans les bouges et les clubs de boxe de Pigalle. Leur destin, scellé autour de lamour dune mère, se mêlera inexorablement à celui dune nation en lutte pour sa liberté...
Je n'avais pas du tout aimé Indigènes il y a quatre ans. Cette fois c'est un peu mieux. Il parait qu'il existe une polémique autour de ce film. Ne connaissant rien de cette page d'histoire, je ne peux donc me prononcer. Occultant donc le côté politique j'ai suivi cette histoire comme une grande saga familiale des années 20 à l'indépendance de l'Algérie. Le tout est très inégal. Des bonnes scènes d'action, des moments d'émotion (surtout autour de la famille et de la mère), des moments très ennuyeux, d'autres plus ou moins crédibles. La mise en scène est académique, sans surprise, un peu lourde voir trop démonstrative même si la reconstitution historique est plutôt réussie. Techniquement c'est du bon boulot. Moins l'interprétation d'ensemble. Les acteurs principaux s'en sortent à peine, ma préférence va à Jamel Debbouze même si les trois ne déméritent pas (Roschdy Zem, Sami Bouajila) mais ont été bien mieux ailleurs, ainsi que Bernard Blancan leur compère palmé. Bref tout cela est un peu mitigé. On sent que c'est fait avec sincérité mais avec un certain manque d'objectivité peut être. Passable mais vraiment pas indispensable. Reparti bredouille de Cannes, rien d'étonnant...