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Le Ciné de Fred

Incendies

 

Happiness


Voilà sans doute la fin de film la plus grotesque et la plus invraisemblable que j'ai vu depuis longtemps. On y croit pas une minute, c'est juste ridicule. C'était déjà limite tout le long du récit au niveau de la vraisemblance, mais là trop c'est trop. Cela partait pourtant bien. L'histoire était intrigante. De plus en plus dure aussi. Quelques scènes assez insoutenables même. La mise en scène commence par être intéressante mais dérape progressivement vers un style assez lourd, pompeux (pour ne pas dire pompier...désolé). Avec un dénouement différent, le scénario, dans d'autres mains peut être, aurait pu donner quelque chose de bien plus abouti et passionnant. Ici on se lasse très vite, l'excès de lourdeur interdit toute émotion malgré la force et l'âpreté du propos. On arrive pas non plus à s'attacher aux personnages, aucune empathie pour cette héroïne sur qui tous les malheurs du monde s'abattent. Heureusement c'est bien interprété. Lubna Azabal s'en sort très bien, même si c'est parfois un peu sur-joué. Le casting québécois est très bien lui aussi. Mais au final on est loin du résultat escompté. La bande-annonce était alléchante, encore une fois on s'est fait arnaquer. Dommage.

 

Happiness
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I
Perso j'ai trouvé l'histoire bonne, mais le scenario beaucoup moins, c'était étouffant, pas émouvant...heureusement les acteurs s'en sortent bien, donc ça a rattrapé un peu le coup pour moi.
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P
Sans être désagréable, je crois que tu n'as pas compris l'angle d'attaque de ce film, cher Ffred... C'est une tragédie antique, pas un thriller ! Bien sûr, le film n'est pas parfait, mais sa manière d'aborder la thématique de la guerre est particulièrement intéressante.
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G
Tiens, étrange, moi j'ai trouvé au contraire le film d'une rigueur rare, un scénario qui se tient bout à bout et qui brasse un nombre incroyable de thèmes en n'oubliant d'en clore aucun. Et contrairement à toi, je me suis beaucoup attaché aux personnages, et j'y ai cru, jusqu'au bout, je suis sorti plutôt retourné par ces deux lettres et par la fluidité des alternances flash-back/aujourd'hui. De même l'ambiance, la musique, les détails, l'âpreté du propos, et la poésie qui émane de l'affaire (la femme qui chante...). Un coup de coeur.
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P
ah zut... m'avais pourtant l'air bien celui là...
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C
Un style pompier pour Incendies ! Et moi qui ai dit que le film ne faisait pas d'étincelles. Bravo.
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