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Le Ciné de Fred

Melancholia

 

 

Les Films du Losange

 

Les Films du Losange
Mise à jour du 18 septembre : plus d'un mois après avoir vu Melancholia je me rends compte que le film m'est complètement sorti de la tête. Comparé à d'autres que j'ai vu avant (La piel que habito, We need to talk about Kevin...) ou bien plus tôt (Never let me go, Rabbit Hole, Black Swan) et qui sont toujours bien présent. Avec le recul, je trouve la première partie du mariage ennuyeuse et Kirsten Dunst beaucoup plus lisse que les autres rôles (notamment les deux Charlotte...)

 

Deuxième film vu dans le cadre du Festival d'été après We need to talk about Kevin (critique à venir). Avec ces deux films, la barre est placée très haut. Cela va être dur de voter quand on voit ce qu'il reste à venir...

Très attendu comme tous les films de Lars von Trier, Melancholia débarque sur les écrans auréolé d'un prix d'interprétation et d'un scandale cannois. Ce dernier n'ayant rien à voir avec le film. Si le cinéaste danois s'est calmé au niveau des scènes hards et du gore, il va par contre toujours plus profondément sonder l'âme humaine. Tout ici est calme. Enfin en surface. Car dans la tête et le cœur des personnages c'est cataclysmique. Comme cette planète qui leur fonce dessus et chamboule bien sûr la vie et les convictions de chacun. Lentement, au fur et à mesure que le danger approche chacun délivre sa vrai nature. Les deux soeœurs vont se retrouver seules face à elles-mêmes abandonnées de tous les hommes (maris, père, patron, employé...). Le scénario nous fait suivre leur (très) lente descente aux enfers sublimée par une mise en scène de von Trier qui, en se calmant (même si la caméra bouge toujours beaucoup), n'a jamais été aussi fluide, simple, solide et convaincante. Le récit entier se déroule dans une seule et même maison ce qui accentue encore l'effet d'oppression et d'étouffement que dégage l'ensemble. La scène d'entrée (à l'instar de celle d'Antichrist) est d'une beauté à couper le souffle. On reste scotché. Les images sont somptueuses, éclatantes d'une force incroyable sur la musique puissante de Wagner (présente tout le long). Si on peut se poser des questions sur l'attribution du prix d'interprétation à Kirsten Dunst, qui est très bien mais pas renversante, le reste de la distribution est parfaite et de qualité. J'ai trouvé Charlotte Gainsbourg, par exemple, bien supérieure à sa collègue américaine. Si on se demande ce que fait là Kiefer Sutherland (le mari de Charlotte), on oublie bien vite Jack Bauer tant il est surprenant et au final très bon. Charlotte Rampling (la mère) n'a que quelques scènes et répliques mais elle est absolument géniale, dommage que le rôle soit si court. On retrouve aussi l'excellent John Hurt dans le rôle du père et les toujours impeccables Stellan Skarsgard  (détestable) et Udo Kier (très drôle). Bref un casting en or et au top. 

Une vraie réflexion sur le sens de la vie, contrairement à The tree of life (à laquelle on pense parfois). Palme d'or qui aurait pu (dû ?) être attribuée à cette Melancholia. Un Lars von Trier différent mais très abouti. Une vision de la fin du monde qui fait réfléchir. Fort, dérangeant, troublant et effrayant. Terriblement dépressif et pessimiste mais magnifique...

 

3-e-toiles

 

Les Films du Losange

 


 

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C
D'accord avec 5% avec toi !<br /> J'ai trouvé le film pédant, artificiel, étiré, et sa beauté plastique tient dans les premiers plans. Bref, pas scotché du tout, copieusement ennuyé au contraire. Et cette musique, quelle saoulerie ! Quant à Sutherland, il reproduit exactement les mêmes mimiques que dans les 168 épisodes de 24h (que j'ai tous vu, je sais de quoi je parle).<br /> <br /> Bref, pas bon, même si on ne peut nier que le génie de Von Trier affleure ici ou là...
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C
D'acoord à 200 % ! Et comme toi, pour moi ce film de mort et d'apocalypse est le VRAI film sur la vie, non pas The tree of life; Un film profond et pourtant toujours passionnant, jamais ennuyeux, et d'une beauté incroyable. C'est rare de voir réunies toutes ces qualités ! Le chef-d'oeuvre de 2011, sans doute... Je suis tellement enthousiasme que je n'ose même écrire ma critique, de peur de ne pas être à la hauteur
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T
RRaaaaaaa je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir ! Je veux le voir !
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A
Salut si tu rentres de vacances avec ce toujours constant appétit cinéphile. J'y suis encore ces derniers jours mais je dispose d'un portable, que l'on me prête, et qui me permet de mettre presque quotidiennement des articles sur mon blog. Par contre, Facebook me refuse son accès par sécurité. Ton enthousiasme pour ce film m'incite à le voir, si toutefois il passe dans ma région. Quant au transfert sur over-blog, je reste confiante et ai déjà ouvert un nouveau blog " INTERLIGNE".
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C
C'est pas de jeu : tu as déjà commencé le Festival avant son début officiel ! Bon, cela me donne encore plus envie de voir ce film... Tu as réglé ton problème de mail AlloCiné (je parle de la demande de migration ?).
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