21 Novembre 2008
Les spectaculaires actions criminelles de Jacques Mesrine que les médias introniseront "Ennemi public n°1" et que toutes les polices de France traqueront sans répit jusqu'à sa mort.
L'affiche est très spéciale, on dirait une photo extraite de La passion de Mel Gibson ! Très christique ! Bizarre. Pour ce deuxième volet, c'est une légère déception qui domine. Non pas que cette partie soit moins bonne que la première. La mise en scène de Richet est toujours au top, le récit toujours survolté, la technique et la reconstitution historique toujours parfaites. La performance de Cassel est encore plus énorme mais il y a quelque chose en moins (ou en plus) qui fait que cela m'a moins passionné. Peut être juste le fait que le premier film était tellement prenant et surprenant que l'on attendait un peu trop de celui-ci. Niveau interprétation peut être un peu plus faible au niveau du casting aussi. Celui-ci a entièrement évolué, à part les parents qui sont moins présents. Si Mathieu Amalric est très bien, c'est moins le cas de Le Bihan et encore moins de Lanvin assez ridicule avec son accent du sud. Depardieu, Lellouche et Dupuis assuraient plus dans le premier. Tout comme Cécile de France face à Ludivine Sagnier. Celle-ci est très fade mais le rôle est encore plus petit que celui de sa partenaire de Un secret en Mesrine's girl. Elle vaut bien mieux que ça.
Il n'en reste pas moins que les deux films réunis restent un vrai tour de force. Tant au niveau réalisateur que techniciens et acteur. Un diptyque qui fera date dans l'histoire du cinéma français, sans doute couvert de Césars en février prochain. Je me demande si un seul long film n'aurait pas été préférable, mais ne boudons pas notre plaisir, ces deux Mesrine restent des grands films, avec une préférence certaine pour le premier.