9 Décembre 2010
John Lennon a grandi dans une famille pleine de secrets. Elevé par sa tante Mimi, il retrouve à ladolescence sa mère, Julia. Arrivé en âge de comprendre le mystère qui a déchiré ces deux surs, John veut réconcilier sa famille. Une paix fragile sinstalle, aussitôt ruinée par une tragédie. Mais sa mère a légué à John un don précieux : la musique. Un jeune homme tourmenté trouve enfin sa voie.
Trente ans jour pour jour après l'assassinat de John Lennon par un fou, sort sur les écrans ce biopic sur ses jeunes années pré-Beatles. Je n'ai jamais trop aimé ce groupe (enfin je ne connais pas vraiment) mais à l'affiche on retrouve Aaron Johnson, révélation de l'année, et la reine Kristin. Deux raisons suffisantes pour m'être laissé tenter. Premier long métrage de la réalisatrice anglaise Sam Taylor-Wood, le film traite d'une période trouble de l'adolescence du musicien et des raisons et évènements qui ont forgé sa personnalité et sa future carrière. Peu de Beatles donc ici, avec quand même la rencontre avec Paul McCartney et George Harrison. Le film, de facture classique, est fait avec beaucoup de sensibilité et d'émotion mais ne tombe jamais dans le pathos. Le scénario est plaisant. Ça se laisse voir sans ennui. L'atmosphère années 50 est bien rendue mais c'est discret et ne fait pas du tout carton pâte comme souvent. Aaron Johnson, après Kick-ass et Ch@troom, est une fois de plus très convaincant. Non content d'être très sexy il est aussi très doué et semble promis à une belle carrière. On a hâte de le revoir bientôt. Anne-Marie Duff en mère indigne est aussi très bien, une jolie prestation. Ce que nous offre toujours Kristin Scott Thomas, une fois de plus elle est parfaite, rien à dire. La plupart des scènes d'émotion sont avec elle. Tout cela nous donne un très joli film, très plaisant à regarder. Aussi réussi sur la forme que sur le fond, même si cela aurait gagner à bénéficier d'un peu plus de passion. Si Nowhere boy n'est pas un chef d'uvre inoubliable, on passe un très bon moment. Pas de quoi s'en priver donc...