18 Mars 2010
A bientôt quarante ans, Etienne, sur le point de prendre la présidence de son groupe, veut soulager sa conscience d'une injustice qu'il a commise au début de sa carrière et qui, précisément, l'a lancée. Convaincu par un ami de jeunesse, il se rend chez l'homme qu'il a lésé à l'époque pour le dédommager. Mais les choses tournent mal et l'homme est tué par son ami...
Scénariste à succès Grégoire Vigneron passe derrière la caméra pour nous offrir ce premier film, thriller qui aurait pu être mieux réussi si ça ne coinçait pas aux entournures. Basé sur un suspens psychologique plus que sur l'action, Sans laisser de trace brille par une mise en scène soignée, une ambiance oppressante, des rebondissement bien amenés et une interprétation sans faille. Le duo Benoît Magimel/François-Xavier Demaison fonctionne bien, rien à dire. Les filles ne sont pas en reste. Julie Gayet est toujours aussi jolie et convaincante. Un rôle plus à sa mesure que son inutile prestation dans le récent Pièce montée. Idem pour Léa Seydoux, très mystérieuse et très à l'aise. Mais le hic est de taille. Pour ceux qui l'ont vu, le film ressemble vraiment trop à Match point de Woody Allen, c'est gênant et du coup la fin met un peu tout par terre et l'ensemble finit donc par être un peu décevant. L'impression de déjà-vu est trop présente, dommage. Tous les ingrédients étaient là. On passe quand même un bon moment. Attendons de voir ce que nous donnera le metteur en scène par la suite...