14 Mai 2012
Pour son premier film en tant que réalisateur, le scénariste Christophe Turpin rassemble ses souvenirs de jeunesse. Classique pour un premier long métrage. Malheureusement, son film n'a pas la verve, l'ironie, les bons mots et le second degré de ceux qu'il a pu écrire jusqu'à présent. Un peut trop frileux au moment de se lancer. Tout cela est un peu mou, un peu insignifiant, un peu plan-plan, il n'y a aucune intensité dramatique. Cela manque cruellement de rythme. Alors oui, le petit côté doux amer donne un petit sentiment mélancolique pas désagréable. Du coup, ça se laisse regarder. On peut se reconnaître ou retrouver quelqu'un dans l'un ou l'autre des personnages. Les acteurs ne sont pas trop mauvais. Fred Testot s'en sort mieux que dans le navet de la semaine dernière (Dépression...). Antoine Dulery et Arthur Mazet (Simon Werner a disparu...) sont assez touchants. Les trois jouent en fait le même personnage à trois âges différents. Les ficelles sont grosses à ce niveau là. Au niveau des filles, Julie Ferrier, Armelle Deutsch et la trop rare Anouk Grinberg assurent sans plus. On regarde donc ce Sea, no sex and sun comme on repenserait à un souvenir de vacances de notre jeunesse. C'est sympa, on est nostalgique cinq minutes mais cela s'évapore aussitôt...
Christophe Turpin Scénariste :