10 Octobre 2011
Adapté des mémoires d’un célèbre chef cuisinier anglais par Lee Hall (scénariste de Billy Elliot), Toast est le très joli premier film de S.J.Clarkson. Vu totalement par hasard pour accompagner une amie (il faut dire que j’avais vu tous les autres films à l’affiche…), j’en suis ressorti ravi. C’est plein de charme et vraiment très émouvant. Un vrai bonbon acidulé anglais. Même si c’est inspiré de faits réels, on a toujours l’impression d’être dans un rêve. Tout du moins visuellement. Que ce soit dans les décors, les costumes ou la photo, chaude et lumineuse. Le tout donne une ambiance vraiment particulière et attachante au film. L’histoire l’est tout autant. Sur plusieurs années on assiste à la vie de ce jeune garçon aussi perturbé par la mort de sa mère que par la cuisine de sa nouvelle belle-mère. Une sorte de bataille culinaire s’engage alors entre les deux pour s’approprier les faveurs du père. Malheureusement la vie ne l’entend pas de la même oreille. Dans une mise en scène stylée et très agréable, les acteurs évoluent avec grâce, humour et tendresse. Helena Bonahm Carter est impayable même en ayant le mauvais rôle. Ken Stott, le père, est lui aussi très drôle. Quant au jeune héros il est joué tour à tour par Oscar Kennedy, très prometteur et Freddy « Arthur » Highmore qui commence à devenir un homme. Lui aussi est très bien, il a l’air de bien passer le cap de l’adolescence. Au final on passe un excellent moment, drôle, tendre, touchant et avec une certaine nostalgie poétique. Par petites touches progressives l’émotion monte et on en sort content et souriant d’avoir vu une simple mais belle histoire (vraie). Et surtout avec une faim de loup…