Tonto, le guerrier indien, raconte comment John Reid, un ancien défenseur de la loi, est devenu un justicier légendaire. Ces deux héros à part vont devoir apprendre à faire équipe pour affronter le pire de la cupidité et de la corruption...
J'ai tellement été saoulé par la bande-annonce pendant des semaines que cela ne me disait plus rien du tout. Et puis Gore Verbinski, à part le remake de The Ring, n'a vraiment rien fait de bon. Sans compter Johnny Depp en indien ressemblant vraiment trop à son personnage de Pirates des caraïbes. Bon, j'avais trois heures à perdre et voulais faire une petite sieste au frais. Mais je me suis laissé prendre au jeu, j'ai tout regardé jusqu'au bout, je n'ai pas dormi et, contre toute attente, j'ai bien aimé ! Alors d'accord, Depp fait du Jack Sparrow, mais en beaucoup moins bavard (et donc en beaucoup moins agaçant). D’accord aussi, il y a des petites longueurs (2h30 de film tout de même), mais on est bien là en présence d'un pur divertissement, un bon blockbuster d'été, bien écrit (même si rien de bien nouveau) et plutôt bien mis en scène. La scène d'entrée avec le train donne le ton sur un rythme d'enfer. Le film finit sur une autre scène de train qui rend le dernier quart d'heure haletant. C'est aussi bien interprété. Outre Depp, dans un registre habituel, Armie Hammer s'en sort très bien (et assez sexy, surtout débraillé et pas rasé). Les seconds rôles sont bien croqués avec quelques pointures : Tom Wilkinson, Barry Pepper, William Fichtner et Helena Bonham Carter (on se demande ce qu'elle fait sur l'affiche française, elle n'apparait qu'à peine quelques minutes). Mais le plus important est que c'est plein d'humour. Je ne sais pas si c'est l'approche des vacances ou le début du week end mais j'ai trouvé ça très drôle. Toutes les scènes avec les animaux sont excellentes. Celles avec le cheval blanc bien sûr, mais surtout celles avec les lapins qui m'ont fait hurler de rire (dommage qu'il n'y en ai pas plus). Bref, sans crier au génie, ce Lone Ranger est plutôt une bonne surprise (et Gore Verbinski remonte dans mon estime). Un bon moment...