Pacific Rim

Surgies des flots, des hordes de créatures monstrueuses venues d’ailleurs, les «Kaiju», ont déclenché une guerre qui a fait des millions de victimes et épuisé les ressources naturelles de l’humanité pendant des années. Pour les combattre, une arme d’un genre nouveau a été mise au point : de gigantesques robots, les «Jaegers», contrôlés simultanément par deux pilotes qui communiquent par télépathie grâce à une passerelle neuronale baptisée le «courant». Mais même les Jaegers semblent impuissants face aux redoutables Kaiju...

Prenez un peu de Transformers, un peu de Godzilla, un soupçon d'Alien, le réalisateur du Labyrinthe de Pan et la course au blockbuster de l'été. Mélangez le tout et vous obtenez Pacific Rim, le nouveau film de Guillermo del Toro. On nous promettait du spectacle, on en a ! Ça démarre sur les chapeaux de roue. La scène d'ouverture (qui dure tout de même 20 minutes) a le mérite de nous plonger directement dans l'action. L'historique de la situation est résumé rapidement, pas de temps perdu donc. Mais autant le dire tout de suite, il n'y a pas de scénario. Ou plutôt il est d'un classique désarmant, pas innovant, et sans aucune surprise. Le parfait exemple du film tiroir-caisse où la débauche d'effets spéciaux est uniquement fait pour faire rentrer les dollars. Bref, on ne s'en plaindra pas, on est venu pour les voir. Heureusement que la mise en scène musclée et la technique haut de gamme (mais je ne vois pas ce qu'apporte la 3D) rattrapent tout ça. Visuellement c'est sublime, on a en pour son argent. Malgré quelques lenteurs dans le deuxième tiers du film, la dernière partie est un déluge d'action et de combats très réussis. Avec une petite dose d'humour, une autre d'émotion (même si les acteurs font de la figuration), le tout donne donc un divertissement de bonne qualité devant lequel on passe un bon moment. Guillermo del Toro s'est fait plaisir et ça se sent. Pas de quoi hurler au génie non plus, on l'oubliera très vite. Pour ma part Kirk et son petit copain le vulcain, l'homme de fer et le Pespi de Brad Pitt ont ma préférence pour cet été de blockbusters...