Riddick a été laissé pour mort sur une planète brûlée qui semble exempte de toute vie. Pourtant, il se retrouve rapidement obligé de lutter pour sa survie contre des prédateurs aliens plus mortels que tous les humains qu’il a affrontés au cours de sa vie. Il trouve un refuge précaire dans une ancienne gare de transit interstellaire désaffectée.
J'avais gardé un bon souvenir de Pitch Black (2000) et des Chroniques de Riddick (2004). Même si les trois films ne se suivent pas chronologiquement, il s'agit toujours du même personnage. Et pour être honnête, j'ai un petit faible pour Vin Diesel (même si je ne vais pas voir les Fast & Furious), un peu comme pour Jason Statham. Riddick n'est donc pas une suite et peut aisément se voir sans avoir vu les deux autres. On est là devant une bonne SF, bien écrite et bien réalisée par David Twohy (déjà auteur/réalisateur des deux premiers opus) même si l’ensemble ne sort que légèrement du lot. Le rythme est assez lent sans que l'on ne s'ennuie jamais. Après le flop des Chroniques qui avait un budget conséquent, les moyens sont ici réduits. Malgré tout, techniquement c'est plutôt réussi, l'univers désertique de la planète et les méchantes bébêtes sont bien rendus. Vin Diesel (aussi producteur) fait le boulot sans sourciller (encore un qui est increvable...) et l’ensemble du casting est viril et fleur bon la testostérone. Un bon divertissement donc, mais sans doute réservé à un public amateur d'un certaine science-fiction peut être plus exigeante...