The Call (2000ème article en ligne)

C'est parfois étrange comment on accroche ou pas à un film. Je m'attends souvent à aimer des films et cela ne vient pas. Je m'attends souvent à un navet (et ils viennent très souvent !) et parfois on a une bonne surprise. Comme pour The Call. Contre toute attente, j'ai été pris d'entrée et j'ai marché à fond. Pourtant tous les clichés du genre sont là : l’héroïne traumatisée par un événement similaire dans son passé, le psychopathe bien glauque, la jeune victime pure et innocente...mais le scénario est solide malgré les invraisemblances (on passe facilement outre). La mise en scène de Brad Anderson (The Machinist) fait le reste. C'est rythmé, solide, carré. Le montage et la musique y sont aussi pour beaucoup, surtout dans la première partie. Cela se calme un peu par la suite mais la fin est plutôt réussie et pas vraiment celle à laquelle on s'attend. On pense par moment à Cellular, Buried et même au Silence des agneaux. Halle Berry est plutôt convaincante (une fois n'est pas coutume) mais c'est comme Sabine Azema, il faut absolument qu'elle change de coupe de cheveux (on dirait un caniche ou Whitney Houston, au choix). Abigail Breslin (Little Miss Sunshine) devient une belle jeune femme, elle aussi est très bien. Le suspens est haletant, voir par moment insoutenable (si, si), et même si c'est finalement classique, c'est bien ficelé et très efficace. Une bonne surprise pour un excellent moment...