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Le Ciné de Fred

Rétrospective Psychose

 

Après avoir visionner la cinquième et dernière saison de la série Bates Motel relatant les jeunes années de Norman Bates et sa relation fusionnelle et destructrice avec sa mère chérie, j’ai eu envie de me (re)faire tous les films de la saga.

Je n’avais jamais revu le film d’origine, celui d’Hitchcock. Presque soixante ans après, c’est toujours aussi efficace. L’un des meilleurs de son auteur et son plus grand succès commercial (pour un budget mini). Le remake, plan par plan, mot pour mot, de Gus Van Sant (1998) laisse perplexe. On se demande qu’elle peut bien être la finalité de la chose. C’est troublant quand on voit les deux films à la suite, mais on finit par se dire que cela ne sert strictement à rien. Ou alors que c’est un exercice de style génial. Je reste partagé cependant. Quant aux suites, elles laissent dubitatif. Psychose II (1983) fait à limite un peu plus illusion. Après la sortie de l’asile de Norman, vingt deux ans après, Lila Loomis (Vera Miles reprend son rôle), aidée par sa fille, revient pour venger sa sœur. L’idée était là mais très mal exploitée. Le meilleur film de Richard Franklin qui n’a fait que des nanars. Le film est un succès (32 millions de recette aux USA pour un budget de 5). Le tout se termine bien sûr très mal. Pour Psychose III (1986), c’est Anthony Perkins lui-même qui réalise. La qualité se dégrade encore. La faute à son manque d’expérience (et de talent) dans la mise en scène et à un scénario très pauvre, résumé à des meurtres multiples gratuits et de l’érotisme de troisième zone. Le plus mauvais de la série. Il ne rapportera que 14 millions de dollars aux USA et fera tout de même 1,4 millions d’entrées en France. Psychose IV : le commencement (1990), ne sortira que sous la forme téléfilm. C’est en fait plus un prequel sur l’adolescence de Norman où l’on nous explique comment il en est arrivé là. Ce n’est vraiment pas terrible, ennuyeux, et Norman ne tue personne. Pauvre Anthony Perkins qui aura eu une carrière et une vie étouffé par ce personnage malgré quelques beaux rôles (notamment chez Orson Wells et un prix d'interprétation à Cannes en 1961 pour Aimez-vous Brahms ?).

C’est donc grâce (ou à cause) de la dernière saison de Bates Motel que j’ai (re)vu tous ces films. Toutes les saisons étaient intéressantes mais la quatrième était la plus passionnante. Cette cinquième (et dernière donc) saison monte en puissance et se termine parfaitement. Elle clôt la série en beauté. C’est toujours réalisé simplement et classiquement mais bien écrit (la trame du film d’Hitchcock est reprise en partie ici, mais Marion Crane et Sam Loomis n’ont pas les mêmes destinées qu’alors) et l’interprétation est de haut vol. Vera Farmiga et Freddy Highmore ont été formidables du premier au dernier épisode. Norma et Norman vont me manquer...

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V
Oh mon dieu! J'ai peur! C'est comme the conjuring n'est ce pas?
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F
Aucun rapport