24 Janvier 2011
J'ai enfin comblé une de mes lacunes en cinéma : voir un dessin animé japonais. Mes seules références dans le domaine datent d'il y a au moins trente. Et oui je suis de la génération Goldorak, Capitaine Flam et autre Candy. Et puis les belles critiques lues sur les blogs m'ont donné envie. J'ai bien fait car j'ai adoré. C'est tout simple, pas de 3D, pas d'effets mirobolants, pas de méchants (ou si peu méchant). Juste une très belle histoire emprunt d'une très belle poésie. Le scénario est une merveille de délicatesse, la mise en scène tout aussi fine et légère. Le graphisme est de toute beauté, les couleurs explosent. La musique de la française Cécile Corbel colle parfaitement à l'ensemble. Outre la belle histoire d'amitié qui ravira les enfants, les adultes y verront une discrète parabole sur les sans logis, les déracinés, sur la différence et l'acceptation de l'autre ou encore la disparition de toutes ces espèces détruites par la mains de l'homme. Pour ma part j'ai vécu un très beau moment empli de tendresse et de subtilité. Mon premier long métrage animé japonais est donc une vraie réussite et une très belle surprise. Un vrai bonheur, un vrai enchantement...