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Le Ciné de Fred

Semaine du Cinéma Coréen : Souffle

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semainecoree

 

Printemps, été, automne, hiver...et printemps reste l'une des plus belles, émouvantes et fascinantes expériences cinématographies de ma vie de cinéphiles. Avec des goûts très éclectiques allant des drames psychologiques français aux gros blockbusters américains en passant par le cinéma asiatique, pour l'avoir revu récemment en DVD ce film va remonter dans mon classement personnel des films adulés. Un classement dans lequel apparait aujourd'hui Souffle tant celui-ci m'a bouleversé. C'est seulement le deuxième film de Kim Ki-duk que je vois et ce réalisateur coréen devrait lui aussi rapidement rentré dans le panthéon de mes réalisateurs préférés. Difficile de parler d'un film qui vous a touché à ce point et vous a entraîné dans son histoire aussi loin en vous prenant aux tripes et au coeur. Ce qui saute aux yeux d'abord c'est la beauté formelle du film. C'est simple il n'y a rien de rater, rien de moche, rien d'à peu près. Avec pourtant un tournage réduit sur dix jours, on dirait que c'est le travail de plusieurs mois tellement la beauté des images relève d'un précision d'orfèvre. Le moindre décor, placement d'acteur ou d'accessoire est parfait. Tous les éléments techniques du film sont tellement en place et en parfaite harmonie que cela à l'air d'une simplicité désarmante. Si l'histoire est nous touche tellement c'est d'abord parce qu'elle est simple. Elle traite de sentiments que chacun de nous vit au quotidien : l'amour, la jalousie, l'absence, la mort, le sexe, la passion...Tout cela est exprimé presque entièrement par les regards et les gestes. Le film contient très peu de dialogues, d'ailleurs ce ne sont que des monologues. Même face à face il n'y a toujours qu'une seule personne qui parle et l'autre qui ne répond jamais. Le tout dans une ambiance très intimiste, jamais de scène à plus de trois personnes à la fois non plus. Si l'ensemble baigne dans une sorte de nostalgie et tension palpable, il est régulièrement ponctué par l'égrenage des saisons de la jeune femme pour son amant, dans des scènes surréalistes au sein même de la prison où elle passe en revue le printemps, l'été, l'automne, l'hiver...ça nous rappelle quelque chose !

Il se passe autant de choses à l'extérieur qu'à l'intérieur de la cellule des prisonniers, les relations entre eux sont ambiguës tout autant que passionnées, il s'y joue aussi un étrange ballet tout aussi prenant et émouvant que celui de l'extérieur. Pour interpréter tout cela les acteurs sont merveilleux de simplicité, d'émotion et d'ambiguïté, un très beau casting. Dans ce petit réduit fermé à la vie, c'est la vie en faite qui s'y déroule avec son cortège, d'amour, de mort, d'amitié, d'envie, de jalousie, d'émotions...tout y est résumé.

Si vous voulez voir un film d'une très grande beauté visuelle et émotionnelle, voir une belle histoire d'amour tragique, voir un film à part qui nous parle et touche direct au coeur, regardez Souffle, vous ne le regretterez pas.

 

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C
Très beau film en effet, qui vaut Time mais ne surpasse pas l’excellent Locataires du même KKD. Je te les conseille donc, ils sont tous deux dispo en DVD en France. Kim Ki Duk est un cinéaste un<br /> peu particulier et assez peu représentatif de la Corée où on lui a d'ailleurs reproché d'être une bête à festival européens, ce qui n'est pas tout à fait faux ! Mais sa filmo contient quelques<br /> pépites (ses premiers films sont plus crus et violents, tout comme l'était le cinéma coréen à cette période) et il est bon de la découvrir !
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F
<br /> <br /> Je vais essayer de trouver ses autres films<br /> <br /> <br /> <br />
W
De beaux moments mais quelques longueurs pour ce KKD. Mais tjs cette poésie qu'arrive à insuffler le cinéaste.
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B
Il est vrai que j'en ai gardé un très bon souvenir et ça me donne envie de le revoir, tout comme dans L'arc, où peu de dialogue et beaucoup de regard.
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