Cadences obstinées

9 Janvier 2014

Cadences obstinées : Affiche

Une femme a abandonné sa brillante carrière de violoncelliste pour l’amour d’un homme.
Mais cet homme a un contrat a remplir, contrat qui ne peut pas s’encombrer d’amour…
On n’aime jamais de la même façon et en même temps...

Je ne sais pas ce qui est le plus marquant (le pire ?), dans le désordre :

- d'avoir tenu 1h41 sans dormir ou être parti (pourtant le 1er film de la réalisatrice ne manquait pas de charmes)

- la mise en scène, lourde et prétentieuse

- le scénario, emprunté, ampoulé et surtout vide. On ne sait pas du tout où elle a voulu en venir. Les personnages sont tous détestables. Ça se passe dans le sud quelque part, on se sait pas trop où, ça parle français, italien, portugais...mais chut...mystère...

- les dialogues, ridicules, voir grotesques

- la technique, pourtant magnifique, mais tellement pompée sur In the mood for love (et des plastiques qui volent, et des ralentis dans des couloirs...)

- la musique, parfois belle mais omniprésente voir trop envahissante

- Asia Argento, clone de la réalisatrice, si belle, si mystérieuse, si hystérique, si mauvaise

- Franco Nero qui a bien vieilli depuis Querelle

- Depardieu en curé, qui finalement est sans doute le meilleur du lot

- Nuno Lopes, l'acteur principal, si beau et si mal employé (et même pas à poil...)

- Mika qui a l'air tellement idiot

ou que malgré tout cela, l'ensemble en devient presque fascinant...Une ambiance irréelle à défaut d'être poétique. Une sorte d'ovni. Etrange. Mais à part moi, qui va aller voir ça ???