30 Avril 2015
Sam et Jonathan, deux marchands ambulants de farces et attrapes, nous entraînent dans une promenade kaléidoscopique à travers la destinée humaine. C’est un voyage qui révèle l’humour et la tragédie cachés en nous, la grandeur de la vie, ainsi que l’extrême fragilité de l’humanité…
Lion d'Or au dernier Festival de Venise, ce film clôt « la trilogie des vivants » (Chansons du deuxième étage, Nous les vivants) du réalisateur suédois Roy Andersson. Je n'ai pas vu ces deux films mais la bande-annonce de celui-ci m'avait beaucoup intrigué et je pensais (j’espérais) un peu naïvement retrouvé quelque chose de l'hilarant Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire. Mais les deux films n'ont rien en commun, à part leur nationalité. On parle surtout de mort ici. Si les trois premiers tableaux sont très drôles et absurdes, le reste m'a très vite fait décrocher. En général amateur d'humour noir, je n'ai pas du tout adhéré à celui-là, très particulier. Le tout est extrêmement lent, et finit rapidement par tourner en rond (mais lentement donc...). C'est froid, et c'est bien le cas de le dire, ça m'a laissé totalement de glace. C'est, d'un côté, complètement barré et loufoque, et de l'autre, triste, pessimiste, noir et sans espoir. Avec des scènes oniriques glauques ou bizarres (les esclaves, le roi Charles XII...). A côté de cela, c'est vraiment très bien interprété et visuellement le film est magnifique. Des couleurs et des plans fixes vraiment superbes. Mais pas assez pour nous tenir en haleine et nous faire poser quelques questions sur la vie et sur la mort. Un exercice de style un peu vain, devant lequel je me suis bien ennuyé. Et je reste poli...