Nos plus belles vacances

Philippe Lellouche (frère de) passe devant la caméra. Pour son premier film, il opte, ô surprise, pour de l’autobiographique et des souvenirs d’enfance de vacances en famille.Sujet souvent « obligé » pour un premier opus, le problème est que l’on voit cela tout le temps. En en bien mieux. Et que Julie Delpy a fait exactement le même film il y a quelques mois avec beaucoup plus de réussite, de talent, d’humour et d’intelligence. On accordera à Lellouche que tout cela a l’air très sincère mais on n’arrive pas à être indulgent devant tous ces défauts de premier film. Le tout reste vraiment anecdotique, mise en scène inexistante, acteurs mal dirigés… Et mal écrit, avec un gros problème de crédibilité sur la campagne, les villages et les bretons… qui disent « dame » à toutes les phrases et parlent avec l’accent berrichon (?). Pas le breton en tout cas…  Bref ce n’est que clichés et caricature… Seule survit à ce naufrage sur les côtes bretonnes la douce et talentueuse Julie Gayet, même si là il faut être très indulgent…