1963, en Angleterre, Stephen, brillant étudiant en Cosmologie à l’Université de Cambridge, entend bien donner une réponse simple et efficace au mystère de la création de l’univers. De nouveaux horizons s’ouvrent quand il tombe amoureux d’une étudiante en art, Jane Wilde. Mais le jeune homme, alors dans la fleur de l’âge, se heurte à un diagnostic implacable : une dystrophie neuromusculaire plus connue sous le nom de maladie de Charcot va s’attaquer à ses membres, sa motricité, et son élocution, et finira par le tuer en l’espace de deux ans. Grâce à l’amour indéfectible, le courage et la résolution de Jane, qu’il épouse contre toute attente, ils entament tous les deux un nouveau combat afin de repousser l’inéluctable...
James Marsh nous avait pourtant offert jusqu'ici que du solide : The King (2006) et surtout Shadow Dancer (2013). On est loin aujourd'hui de ces belles promesses, Une merveilleuse histoire du temps est le pire tire-larmes machine à Oscar vu depuis longtemps. La prestation outrancière de Eddy Redmayne (même s'il a payé de son corps) m'a plus énervé qu'autre chose. Tout à fait le genre d'interprétation qui plait aux votants (il a déjà eu le Golden Globe du meilleur acteur dramatique). Plus incompréhensible, par contre, de retrouver Felicity Jones en course aussi pour une statuette pour un rôle aussi discret. Même s'il est plus nuancé et un peu plus épais qu'il n'en a l'air. Le scénario est tiré du livre de son personnage, Jane Hawking. Pour le reste, c'est terriblement académique, écrit et réalisé de façon plate et sans aucune originalité (mais Franck Leboeuf en médecin ça c'est original... ! ). Seule la musique est splendide mais parfois un peu envahissante. Au final, aucune émotion. Bref, voilà donc un biopic d'un profond ennui (et ça dure deux heures !) que je ne conseille vraiment pas...