Cinquante Nuances de Grey

L'histoire d'une romance passionnelle, et sexuelle, entre un jeune homme riche amateur de femmes, et une étudiante vierge de 22 ans.

Avec tout le mal qu'on entend de ce Cinquante nuances de Grey depuis sa sortie, j'ai voulu me rendre compte par moi-même. N'ayant pas lu le livre, je ne peux dire si l'adaptation est fidèle. C'est, apparemment, beaucoup plus soft. Pour les scènes de sexe, c'est vrai qu'il n'y a pas de quoi fouetter un(e) chat(te) (elle n'est pas de moi). La mise en scène de Sam Taylor-Johnson est un peu plate. Elle nous avait pourtant offert un très sympathique Nowhere Boy en 2010. Les dialogues sont souvent limites, voir ridicules. Mais je dois dire que cela se laisse regarder. Il y a une certaine ambiance. Les décors et les costumes sont réussis. La photo est belle, la bande-son plaisante. Et, ce qui ne gâche rien, Dakota Johnson et Jamie Dorman ont des plastiques très agréables. Ils ne sont pas mauvais mais leur charisme ne saute pas aux yeux, tout comme l'alchimie entre les personnages. Je ne connaissais pas la première (fille de Don Johnson et Melanie Griffith) mais le second est excellent en serial killer dans la série The Fall. Contre toute attente, j'ai donc passé un bon moment. Je m'attendais vraiment au pire navet de l'année. Et du coup, c'est plutôt une bonne surprise. Je n'ai pas vu le temps passer, et sans dire que j'y ai pris un plaisir immense, je n'ai pas trouvé cela désagréable. Loin d'être sulfureux, le film est surtout romantique et dans le genre on a déjà vu bien pire...