1 Septembre 2010
Dans une petite ville de la province du Gyeonggi traversée par le fleuve Han, Mija vit avec son petit-fils, qui est collégien. Cest une femme excentrique, pleine de curiosité, qui aime soigner son apparence, arborant des chapeaux à motifs floraux et des tenues aux couleurs vives. Le hasard lamène à suivre des cours de poésie à la maison de la culture de son quartier et, pour la première fois dans sa vie, à écrire un poème...
Une histoire forte sur des images superbes. Voilà en gros ce que je retiens de ce prix du scénario à Cannes cette année. Le récit est donc fort, voir sordide avec une morale vraiment très limite. Ce qui contraste avec la douceur du personnage principal et de son envie de poésie. Visuellement le tout est magnifique. Le problème est que je n'ai ressenti aucune émotion. Ce qui est gênant pour un mélodrame de ce genre. L'interprétation n'y est pour rien. Tous les acteurs sont formidables surtout Yoon Jung-hee dans le rôle de la grand-mère. Le prix d'interprétation cannois n'aurait pas été volé. Seulement voilà, aussi belle que soit l'histoire et son emballage, on assiste qu'à quelque chose de froid. Pas de souffle, pas d'émotion. Quand je vois les critiques dithyrambiques et unanimes de la presse, je me pose des questions...Avec 2h19 de projection au final c'est l'ennui qui domine. Dommage, trente ou quarante minutes de moins auraient peut être rendu cela plus passionnant...