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Le Ciné de Fred

Maestro

Maestro

 

Henri, un jeune acteur qui rêve de jouer dans FAST & FURIOUS, se retrouve engagé dans le film de Cédric Rovère, monstre sacré du cinéma d’auteur. Les conditions du tournage ne sont pas tout à fait celles auxquelles il s’attendait… Mais le charme de sa partenaire et la bienveillance du maître vont faire naître en lui des sentiments jusqu’alors inconnus. Et Rovère, conquis par la jeunesse et la fantaisie d’Henri, vivra ce tournage comme un cadeau inattendu.

 

Maestro : Photo Michael Lonsdale

 

Quand on voit les nanars que nous a pondus Léa Fazer en dix ans (à part Notre univers impitoyable plutôt bien fait), je ne donnais pas cher de ce nouvel opus. Mais sur le papier, un beau casting et un scénario du regretté Jocelyn Quivrin. Contre toute attente, voilà une des belles surprises de l'été. Inspiré de l'histoire vraie de la rencontre entre le comédien et le cinéaste Eric Rohmer, Maestro est épatant, tout aussi pétillant que rafraichissant. La mise en scène est rythmée, l'histoire aussi drôle et cocasse qu'émouvante, les dialogues ciselés, les comédiens délicieux. Pio Marmai et Michael Lonsdale forment un duo aussi improbable qu'attachant. Et un joli trio d’actrices, Déborah François, Alice Belaïdi et Dominique Reymond, tout aussi sympathique. C'est léger, tendre, juste et subtil. Un très joli film, d'autant plus bouleversant que les deux principaux protagonistes, figures différentes du cinéma français, sont disparus à quelques mois d'intervalle. Un bel hommage aux deux hommes à qui le film est bien sûr dédié. Enfin un bon coup donc pour Léa Fazer, la réalisatrice suisse, qui nous offre ici un vrai petit régal. Tout arrive mais cela ne fera pas oublié pour autant les catastrophes que sont Cookie ou Ensemble c'est trop...

Maestro
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