Cellule 211

Soucieux de faire bonne impression, Juan débute un jour plus tôt son nouveau travail dans une prison de haute sécurité. Mauvais timing ! À peine arrivé, il se retrouve au cœur d'une émeute. Personne ne le connaît et le hasard va lui permettre de se faire passer pour un prisonnier. Il peut ainsi approcher le leader de l'insurrection. Quand des membres de l'ETA sont retenus en otage, l'affaire prend un tour politique et le gouvernement s'en mêle.

Auréolé de 8 Goya en 2010 Cellule 211 arrive en France : voilà sans doute l'un des plus gros choc du moment voir de l'année ! Une histoire forte, une mise en scène béton, une interprétation de haut vol. Si l'on passe sur les quelques invraisemblances on peut dire que c'est presque un sans faute. La tension est permanente de la première à la dernière image. Le rythme est haletant, on a pas le temps de reprendre son souffle. Les acteurs principaux, Luis Tosar impressionnant et Alberto Amman convainquant, sont formidables mais le mieux est servi par les seconds rôles (matons et prisonniers). C'est étouffant et oppressant, un film dur et violent. Attention cela ne ressemble pas du tout au Prophète contrairement à ce que l'on peut lire partout, le seul point commun est que ça se passe dans une prison...On est pas secoué tous les jours comme ça au cinéma, donc il faut en profiter ! Ce film de Daniel Monzon est une vraie claque dans la gueule. Décidément cet été nous réserve de belles surprises...

8 Goyas 2010 dont meilleur film, réalisateur, acteur : Lluis Tosar, actrice second rôle : Marta Etura, révélation masculine : Alberto Amman, scénario adaptation pour 16 nominations.