24 Janvier 2017
Dans les années 1970, au Danemark, Erik, professeur d'architecture, et Anna, journaliste à la télévision, s'installent avec leur fille de 14 ans, Freja, dans une villa d'un quartier huppé de Copenhague où ils décident de tenter l'expérience de la communauté...
Déjà bientôt vingt ans que Festen nous a ébranlé. Thomas Vinterberg n’a jamais vraiment renouvelé l’exploit depuis. Après un ratage (La chasse), un passage anglais pas vraiment convaincant (Loin de la foule déchainée) et malgré un film bien noir (Submarino), il ne nous convainc pas vraiment une nouvelle fois. Non pas que La communauté soit raté. Ça part même plutôt bien. On s’attend alors une comédie débridée et décalée. Qui bifurque bien vite vers le drame familial et le drame tout court. On ne sait plus trop alors sur quel pied danser. Malgré tout, la mise en scène est solide, l’époque (les années 70) bien rendues (scénario très autobiographique de la part de Vinterberg) et l’interprétation de qualité. Belle prestation de Trine Dyrholm (prix d’interprétation à Berlin cette année pour ce rôle), d’Ulrich Thomsen (Festen) et de l’ensemble du casting. Le film a son charme mais je m’attendais à un peu plus de mordant, de corrosif, de politiquement incorrecte pour une chronique sociale et un portrait de femme un peu plus prenant. En cela, on reste un peu sur notre faim. On passe malgré un bon moment pas désagréable...