Le jour où une étrange brume mortelle submerge Paris, des survivants trouvent refuge dans les derniers étages des immeubles et sur les toits de la capitale. Sans informations, sans électricité, sans eau ni nourriture, une petite famille tente de survivre à cette catastrophe... Mais les heures passent et un constat s'impose : les secours ne viendront pas et il faudra, pour espérer s’en sortir, tenter sa chance dans la brume...
Après Paris et les zombies (La nuit a dévoré le monde), voici Paris et la brume tueuse. Le film de genre à la française a décidément le vent en poupe en ce moment. On ne peut que s’en réjouir surtout quand la réussite est au rendez-vous. Ce premier film français du réalisateur québécois Daniel Roby est vraiment très efficace. De part sa mise en scène d’abord, serrée, rythmée, solide. Grâce aussi à un scénario assez classique pour le genre mais parfaitement construit, avec rebondissements bien placés et dénouement inattendu, un suspens haletant et une belle émotion qui monte crescendo. Techniquement, c’est superbe, effets spéciaux, décors et montage très travaillés. Avec, cerise sur le gâteau, une interprétation sans faille du couple RomainDuris/Olga Kurylenko. Bref, du bon boulot, pour un film carré, prenant, inquiétant, qui mêle avec une belle intensité catastrophe naturelle et drame familial. Et tout aussi impressionnant de voir Paris enseveli sous la brume que dévasté par les morts vivants. Flippant.