Dans une Amérique rongée par une criminalité débridée et des prisons surpeuplées, le gouvernement a donné son accord pour qu’une fois par an, pendant 12 heures, toutes activités criminelles, meurtres inclus, soient légalisées. La police ne peut intervenir. Les hôpitaux suspendent leurs services. Une nuit durant, les citoyens sont à même de définir leurs propres règles et de faire leur propre loi, sans avoir à craindre de sanctions...
Voilà le genre de film d'anticipation dont je raffole d'habitude. La bande-annonce laissait entrevoir quelque chose à la Daybreakers. Je vous rassure tout de suite, on en est loin. Malheureusement, on est encore une fois en présence d'une idée de départ très intéressante totalement sous-exploitée. Qui n'a pas rêvé de trucider son patron, son voisin, le père de sa petite amie...sans être inquiété...? Dans un futur proche idéal, c'est bien de cela dont American Nightmare nous parle. Le problème est que c'est tellement mal écrit et réalisé que l'on y croit pas une minute (malgré une entame alléchante) et surtout que l'on a jamais peur. Le casting n'arrange rien à l'affaire. A part Ethan Hawke (pas très convaincant en dehors d'un Before tous les dix ans), les acteurs pratiquement tous inconnus devraient le rester. Cela manque donc de tout, de puissance, de tension, de force, d'émotion, d'angoisse. Aucun des personnages n'est attachant, encore moins les victimes. Un huis-clos qui aurait du être totalement étouffant et anxiogène mais qui finit par être ennuyeux et prévisible. Ou comment gâcher une bonne idée et un excellent potentiel par un total manque de mise en scène... Dommage et frustrant. Cela se laisse juste mollement regarder. Une nouvelle déception pour un film attendu et un début de mois d'août tristounet... mais qui heureusement finira bien mieux...