22 Septembre 2011
Long, lent, lourd, sans émotion. 2h02 d’ennui sur fond de velours, de dessous en dentelles et de fin d’époque. Bertrand Bonello rate le coche et passe à côté de ce qui aurait pu être une belle fresque intimiste. On ne s’attache pas une seconde aux personnages. La fin est comme un cheveu sur la soupe. Les actrices sont plutôt laisser à l’abandon. Même l’excellente Noémie Lvosky ne tire pas son épingle du jeu. On retrouve pelle mèle Hafsia Herzi, Céline Sallette, Adèle Haenel, Jasmine Trinca. Mais la seule qui sort du lot est l’intrigante Alice Barnole dans le rôle de la femme qui rit. C’est son premier rôle au cinéma et elle mérite qu’on la suive avec attention. Les décors et les costumes sont très réussis. Pour le reste manque de puissance, d’émotion, d’une mise en scène et d’un scénario digne du propos. Les filles de joie sont tristes, nous aussi…Bâillements.
Dernier film vu dans le cadre du Festival d'été. Après l'excellente critique de Chris sur ce film, je m'attendais à finir en beauté. Ce n'est donc pas le cas. Mais ce festival a tout de même été le plus palpitant que nous ayons connu jusqu'à là. Vivement le Festival d'automne deuxième édition !