Aaron, un jeune marginal vivant dans une communauté isolée en Ecosse, est le seul survivant d'un accident de pêche ayant coûté la vie à cinq hommes dont son frère aîné. Poussés par les vieilles légendes et superstitions du coin, les habitants du village le blâment pour cette tragédie et le rejettent.
Après avoir suivi avec bonheur les conseils d'un ami cinéphile (Les grandes ondes), j'ai cédé au lobbying pressant d'un autre, malheureusement avec beaucoup moins de réussite. Ce For those in peril m'a laissé complètement de marbre. Je n'ai jamais accroché à l'histoire, jamais pu m'attacher aux personnages (seul celui de la mère m'a très vaguement touché), je n'ai ressenti aucune émotion. Pourtant, c'est le genre de film, sur la perte et le deuil, qui m’émeut d'habitude facilement. C'est peut être le style de la mise en scène ou le scénario, je ne sais pas. Un mélange de réalité, de rêves, de mythes, de légendes, de fantasmes, de délires psychotiques, de flashbacks et un côté fantastique pas très bien défini, qui finit par tourner à l'exercice de style. L'image est belle et les acteurs (dont George Mackay) sont très bons mais c'est à peu près tout pour moi...Bref, je me suis bien ennuyé dans un très long et assez détestable moment...