26 Mai 2015
À 51 ans, après 20 mois de chômage, Thierry commence un nouveau travail qui le met bientôt face à un dilemme moral. Pour garder son emploi, peut-il tout accepter ?
La loi du marché était l'un des films français très attendu de l'année. Parce qu'en compétition à Cannes, parce que Stéphane Brizé n'a jamais déçu, parce Vincent Lindon était annoncé comme formidable. Il l'est, et le jury du festival ne s'est sans doute pas trompé en lui attribuant le prix d’interprétation masculine. J'ai trouvé le film parfaitement maitrisé niveau mis en scène. Un côté documentaire accentué par l'utilisation d'acteurs non-professionnels dans leurs propres rôles. A côté de cela, c'est d'un pessimiste et d'une tristesse très déprimants (mais Quelques heures de printemps était déjà bien plombant). Limite misérabiliste. Et pour couronner le tout, le personnage a un fils handicapé. Soit lui, soit un des autres protagonistes, sont constamment humiliés, rabaissés. Le film se veut très réaliste et dénoncer, mais là ça fait vraiment beaucoup. Pour moi, effet inverse de celui escompté. Je n'ai pas accroché, ressenti aucune empathie pour aucun des personnages et au final me suis ennuyé, même si la fin est très réussie. La vie est dure, on le sait. Brizé enfonce trop le clou, il m'a assommé et je me suis perdu en route...