Dans la ville étrange de Bad City, lieu de tous les vices où suintent la mort et la solitude, les habitants n’imaginent pas qu’un vampire les surveille. Mais quand l’amour entre en jeu, la passion rouge sang éclate…
Enfin, voilà le premier film un peu original qui nous sort de la torpeur d'un début d'année un peu mollasson. Pour son premier long métrage, la réalisatrice Ana Lily Amirpour nous offre une mise en scène élégante mais pour une histoire cousue de fil blanc. Malgré tout, on passe un fascinant moment devant cette romance très spéciale mâtinée de thriller. Même s'il faut quelques minutes pour ce mettre dans l'ambiance de cette co-production americano-iranienne. La superbe bande-son et le noir et blanc contribuent grandement à rendre cette atmosphère particulière si envoutante. L'interprétation est aussi de qualité. Le tout nous donne quelque chose de très stylisé mais de très prenant. Au final A girl walks home alone at night est aussi sombre que lumineux, aussi désespéré que plein d'humour. Poétique et (légèrement) horrifique, voici donc un véritable petit ovni cinématographique et la première bonne petite surprise de l'année.