Ce qui nous lie

Jean a quitté sa famille et sa Bourgogne natale il y a dix ans pour faire le tour du monde. En apprenant la mort imminente de son père, il revient dans la terre de son enfance. Il retrouve sa sœur, Juliette, et son frère, Jérémie. Leur père meurt juste avant le début des vendanges. En l’espace d’un an, au rythme des saisons qui s’enchaînent, ces 3 jeunes adultes vont retrouver ou réinventer leur fraternité, s’épanouissant et mûrissant en même temps que le vin qu’ils fabriquent.

Quatre ans après un piètre Casse-tête chinois qui clôturait lamentablement la trilogie de L’auberge espagnole revoilà Cédric Klapisch. La bande-annonce ne me disait rien qui vaille. Et puis, j’en avais entendu beaucoup de mal. Contre toute attente, j’ai plutôt bien aimé. Le tout est ultra classique sur tous les plans. Une mise en scène solide bien que pantouflarde, un scénario convenu et déjà vu, mais agréable. Les images sont splendides, la bande-son très réussie et comme toujours chez le réalisateur, une belle direction d’acteurs. Le trio en tête d’affiche fait un sans faute. Même si j’ai toujours eu un peu de mal avec Pio Marmaï. Ana Girardot est très bien, François Civil (10 pour cent) aussi. Pas le film de l’année, mais on passe un bon moment au gré des saisons, émouvant, souvent drôle, et qui nous fait immanquablement penser, à un moment ou à autre, à sa propre histoire. Et puis, ça donne envie de picoler...ou pas...