Seven Sisters

5 Septembre 2017

2073. La Terre est surpeuplée. Le gouvernement décide d’instaurer une politique d’enfant unique, appliquée de main de fer par le Bureau d’Allocation des Naissances, sous l’égide de Nicolette Cayman. Confronté à la naissance de septuplées, Terrence Settman décide de garder secrète l’existence de ses 7 petites-filles. Confinées dans leur appartement, prénommées d’un jour de la semaine, elles devront chacune leur tour partager une identité unique à l’extérieur, simulant l’existence d’une seule personne : Karen Settman. Si le secret demeure intact des années durant, tout s’effondre le jour où Lundi disparait mystérieusement…

Annoncé comme le blockbuster incontournable de cette fin d’été, Seven Sisters tient, pour moi, toutes ses promesses. Il faut dire que je partais conquis d’avance : j’adore les dystopies et j’adore Noomi Rapace depuis Millenium. La mise en scène est solide, hyper nerveuse (et ne fait pas dans la dentelle d’accord…). La direction artistique et les effets spéciaux (discrets) très réussis. L’histoire est sympa (et peut laisser songeur, sur le fond, face au destin de l’humanité) même si sans surprise et souvent un peu sacrifiée (le dénouement n’est pas vraiment à la hauteur mais bon…) au profit des scènes d’actions qui, elles, sont formidables. Et puis Noomi puissance 7, ce n’est que du plaisir. Elle est impeccable et, comme toujours, très convaincante (et dans sept rôles !). Elle est parfaitement entourée par les excellents Glenn Close et Willem Dafoe. Sans oublier Marwan Kenzari, une belle révélation. C’est efficace, c’est divertissant, c’est prenant, on ne s’ennuie pas une minute. Du cinéma d’action comme on les aime. Un vrai plaisir presque jubilatoire...