5 Mars 2013
Voici donc le fameux film (et saga) censé remplacer Twilight dans les cœurs des jeunes pré-pubères. La franchise sur les vampires-soft était d'un puritanisme éhonté. Si Sublimes créatures dégouline un peu moins dans le politiquement correct, ce n'est pas gagné non plus. Autant de banalité et de déjà vu sont consternants. Autre lieu, autre thème, autres acteurs mais au final on reste bien là devant le même genre de machine à engranger les dollars, bien calibré et bien propret. La mise en scène de Richard LaGravenese (PS : I love you) n'a aucune personnalité, le scénario est d'une platitude consternante, les dialogues sont imbuvables. Ne parlons pas des protagonistes sans aucune personnalité (bien qu'on nous dise constamment le contraire). Il faut dire que le couple d'acteurs vedette n'a rien de très charismatique, ils sont très mauvais tous les deux. Alden Ehrenreich (estampillé famille Coppola : Tétro, Somewhere, Twixt où il est bien meilleur) a une jolie petite frimousse mais n'est pas Robert Pattinson qui veut. Quant à Alice Englert, une autre fille de...(Jane Campion), elle est tout simplement insipide et fait très oie blanche pour une sorcière (mais elle est très gentille et du bon côté des ténèbres ou de la lumière, enfin je ne sais plus...à moins que...suspens !). Ce n'est non plus avec ce film que Jeremy Irons et Emma Thompson vont réveiller leurs carrières respectives assez discrètes ces derniers temps (même s'ils sont les seuls à éviter le naufrage, le talent surnage toujours un peu). Bref, niveau acteurs ce n'est donc pas vraiment ça. Comme les effets spéciaux sont aussi ringards que l'histoire, on a vraiment rien à se mettre sous la dent. Même Philippe Rousselot a déjà fait bien mieux avec sa photo. Conclusion : un film à fuir, qui de toute façon est déjà oublié avant même que notre siège se relève...Les vampires boivent du sang d'animaux, les sorcières sont en fait des enchanteresses...Décidément tout fout le camp...