À Los Angeles, un groupe d’adolescents fascinés par le people et l’univers des marques traque via Internet l’agenda des célébrités pour cambrioler leurs résidences. Ils subtiliseront pour plus de 3 millions de dollars d’objets de luxe : bijoux, vêtements, chaussures, etc. Parmi leurs victimes, on trouve Paris Hilton, Orlando Bloom et Rachel Bilson. Les médias ont surnommé ce gang, le "Bling Ring".
Début 2011, j'avais sans doute été l'un des seuls à défendre Somewhere, le précédant film de Sofia Coppola, que j'avais beaucoup aimé. Autant elle filmait l'ennui et la mélancolie avec talent à l'époque, autant elle n'arrive pas à nous intéresser une seule seconde au désœuvrement et aux conneries de ces jeunes lycéens de Los Angeles. The Bling Ring m'a laissé de marbre. Pourtant, j'y allais pour aimer. Jusqu'ici tous les films de la miss m'avaient enchanté. Mais là rien. Pas de mise en scène, le scénario est aussi plat que l'encéphalogramme de Paris Hilton (qui apparaît dans le film et chez qui elle a tourné). L'article de Vanity Fair dont il est adapté est sans doute bien plus intéressant et en tout cas bien plus court. De plus, c'est d'un politiquement correct affligeant. Chose que je ne fais jamais, j'ai failli partir de la salle avant la fin. A ce moment là, la police a commencé à descendre dans les familles et cela aurait pu devenir plus palpitant, mais non. On se fout finalement complètement de ce qui va se passer. Bref, un film vide sur des gens vides, inintéressant. J'ai eu l'impression d'être tour à tour devant une émission de télé-réalité, devant Vogue ou Elle ou des spots de pub pour produits de luxe. Ah et puis Leslie Mann a une voix de plus en plus horripilante. En espérant que cela ne soit qu'un accident dans la filmo de Sofia Coppola...