Eric est un jeune délinquant violent prématurément jeté dans le monde sinistre d’une prison pour adultes. Alors qu’il lutte pour s’affirmer face aux surveillants et aux autres détenus, il doit également se mesurer à son propre père, Nev, un homme qui a passé la majeure partie de sa vie derrière les barreaux. Eric, avec d’autres prisonniers, apprend à vaincre sa rage et découvre de nouvelles règles de survie, mais certaines forces sont à l’œuvre et menacent de le détruire.
Nouveau film de David Mackenzie après le très beau Perfect Sense (2012). Le genre est différent mais le style est toujours là. Peut être moins âpre et moins noir que le danois R sorti plus tôt cette année, Les poings sur les murs ne bénéficie pas moins d'une mise en scène solide et d'un scénario réaliste bien écrit (le premier de Jonathan Asser tiré de sa propre expérience dans les prisons). Tous les codes du film carcéral sont là. C'est fort et prenant. Les retrouvailles entre un père et son fils qui ne se connaissent pas sont émouvantes (mais sans aucun pathos) dans ce milieu inattendu. On s'attache alors très facilement au personnage principal. Il est impeccablement interprété par Jack O'Connell (300 : La naissance d'un empire) qui nous offre là une partition très impressionnante. Une belle révélation. Le reste du casting est à la hauteur avec, entres autres, les excellents Ben Mendelsohn (Animal Kingdom, Perfect mothers) et Rupert Friend (Homeland). Peut être un peu moins coup de poing qu'attendu, ce nouveau film de David Mackenzie n'en reste pas moins puissant et réussi. Pourvu que ça dure...
Rebonjour ffred, j'ai adoré ce film très bien interprété, du grand art. Je trouve dommage qu'il passe inaperçu et qu'il ne tente pas trop les gens. C'est un film à voir absolument. Bonne journée.