14 Janvier 2009
Slumdog Millionaire débarque sur nos écrans précédé d'un succès critique outre-atlantique et fraîchement auréolé de 4 Golden Globes dont ceux du meilleur film dramatique et du meilleur réalisateur. L'attente était donc plus curieuse qu'impatiente. De plus je n'ai jamais été trop fan des films de Danny Boyle à part peut être Petits meurtres entre amis et 28 jours plus tard. Sentiment plutôt mitigé à la sortie de la salle. La forme, comme souvent je trouve chez Boyle, prend trop la place sur le fond. La mise en scène est donc terriblement efficace et rythmée. Peut être trop. Peut être juste assez pour masquer un scénario un peu trop faiblard. A la fois comédie, drame social et histoire d'amour, le film navigue sans cesse entre ces trois genres grâce à un montage serré et nerveux qui nous laisse rarement le temps de reprendre son souffle devant une histoire éclatée mais dans l'ordre chronologique. Donc par conséquent on ne s'ennuie pas. Grâce aussi aux interprètes tous excellents, des images aux couleurs très chaudes et une musique à la hauteur (aussi recompensée aux Golden Globes). Mais l'histoire me semble malgré tout un peu légère, avec une émotion qui a du mal à passer et qui ne pointe finalement son nez que dans le dernier quart d'heure. Bref, je ne partage pas le coup de coeur général et ne comprends pas le tapage fait autour de ce film...