14 Novembre 2017
Delphine est l’auteur d’un roman intime et consacré à sa mère devenu best-seller. Déjà éreintée par les sollicitations multiples et fragilisée par le souvenir, Delphine est bientôt tourmentée par des lettres anonymes l'accusant d'avoir livré sa famille en pâture au public. La romancière est en panne, tétanisée à l'idée de devoir se remettre à écrire. Son chemin croise alors celui de Elle. La jeune femme est séduisante, intelligente, intuitive. Elle comprend Delphine mieux que personne. Delphine s'attache à Elle, se confie, s'abandonne. Alors qu’Elle s’installe à demeure chez la romancière, leur amitié prend une tournure inquiétante. Est-elle venue combler un vide ou lui voler sa vie ?
Le film de trop pour Roman Polanski ? La question peut se poser tant ce D’après une histoire vraie est raté. Et même plus que cela : très mauvais. Primo, c’est très mal écrit. Je n’ai pas lu livre dont c’est inspiré mais on y croit pas une seule minute. Tous les clichés et tous les attendus y passent. Les rebondissements et coups de théâtre tombent tous complètement à l’eau. Segundo, la mise en scène n’est pas digne du talent du cinéaste. Celui qui détient le record de César du meilleur réalisateur (4 : Tess, Le Pianiste, The Ghost Writer, La Vénus à la fourrure) n’est jamais tombé aussi bas. D’ailleurs il n’a jamais vraiment raté de film comme celui-ci aujourd’hui. C’est assez incompréhensible. Simple accident de parcours ou le moment de raccrocher à quatre vingt-quatre ans ? Et tertio, l’interprétation emboite malheureusement le pas au reste. Si Emmanuelle Seigner s’en sort sans trop d’encombre, Eva Green n’a jamais été aussi mauvaise (et pourtant je l’adore !). Elle en fait des tonnes, ouvrant de grands yeux sévères (censé faire peur ?) quasiment en permanence. Une vraie catastrophe. Comme le film dans son ensemble qui est à oublier le plus vite possible. C’est tellement mauvais que cela en deviendrait presque fascinant...En tout cas un beau gâchis...