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Le Ciné de Fred

Comme le vent

Comme le vent

 

Armida Miserere est l’une des premières femmes directrices de prison d’Italie. Régulièrement menacée de mort, elle n’a pas froid aux yeux et impose son autorité tout en s’appliquant à faire respecter les droits des détenus. À la fois forte et fragile, pugnace et sensible, elle rêve aussi d’une vie familiale sans histoire. Sa vie bascule le jour où son mari se fait brutalement assassiner par la mafia. Désormais sans attache, elle accepte la direction de prisons parmi les plus dures d’Italie, sans jamais renoncer à sa quête de vérité et de justice.

 

 

Comme cela arrive de temps en temps, je suis allé voir ce film sans rien en savoir. Juste que Valeria Golino, que j'aime beaucoup, avait le rôle principal. Une fois de plus, la meilleure actrice italienne de sa génération est absolument formidable. Un rôle fort pour une interprétation qui l'est tout autant d'un personnage aussi dur que tendre, aussi obstiné que passionné. L'histoire (vraie) est terrible. Sur plusieurs années, on suit le parcours de cette femme directrice de prison (l'une des premières d'Italie), où ses vies privée et professionnelle, se fondent pour ne plus former qu'un seul et même long chemin de croix. Le sujet est fort, la mise en scène est solide et maitrisée, les images sont belles. Malheureusement, le tout manque un peu de rythme. Il y a pas mal de longueurs, on frise parfois l'ennui. Et puis, c'est un peu répétitif. Mais le thème et l'interprétation, sans compter le dénouement, arrivent tout de même à transcender tout cela pour nous offrir un beau film aussi édifiant que touchant et prenant. Chronique d'une certaine Italie de la mafia et magnifique histoire d'amour, Comme le vent arrive à marquer malgré tout et à nous faire encore plus aimer Valeria Golino...

Comme le vent
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