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Le Ciné de Fred

Les Merveilles

Les Merveilles

 

Dans un village en Ombrie, c’est la fin de l’été. Gelsomina vit avec ses parents et ses trois jeunes sœurs, dans une ferme délabrée où ils produisent du miel. Volontairement tenues à distance du monde par leur père, qui en prédit la fin proche et prône un rapport privilégié à la nature, les filles grandissent en marge. Pourtant, les règles strictes qui tiennent la famille ensemble vont être mises à mal par l’arrivée de Martin, un jeune délinquant accueilli dans le cadre d’un programme de réinsertion, et par le tournage du « Village des merveilles », un jeu télévisé qui envahit la région.

 

Un seul bon écho pour plusieurs autres très mauvais qui annonçaient un film ennuyeux au possible. J'ai donc voulu me rendre compte. Malheureusement, la majorité avait raison. Il y a bien longtemps que je ne m'étais pas ennuyé comme cela au cinéma. Il n'y a vraiment rien à sauver de ce deuxième film de l'italienne Alice Rohrwacher couronné d'un incompréhensible Grand Prix au dernier Festival de Cannes (enfin pas tant que ça quand on voit le reste du palmarès). Sauf peut être l'interprétation. Tous les enfants sont très naturels, le belge Sam Louwyck et Alba Rohrwacher (Amore, Ce que je veux de plus), sœur de la réalisatrice, sont comme d'habitude très biens. Sans compter la belle Monica Belluci qui joue une mystérieuse animatrice télé. A côté de cela, je n'ai pas accroché une seule minute, ni à l’histoire, ni aux personnages. La réalisatrice dit vouloir dénoncer la perte d'identité des régions de son pays, certes, on le ressent bien, mais pourquoi engager un acteur belge, mettre des personnages allemands, faire parler italien, français, allemand... A moins qu'elle n'ait voulu parler de L'Europe. Et puis c'est vraiment foutraque. On retrouve pêle-mêle : des abeilles, un chameau, un jeune délinquant, de la télé réalité, une crise de couple, une crise d'adolescence, etc, etc...L'image est laide et bouge tout le temps, j'ai fini avec la nausée. Visuellement, on a donc rien à quoi se raccrocher non plus. C'est sans doute fait exprès pour mieux appréhender le destin de la famille. La mise en scène n'a rien de transcendant et les quelques moments de poésie qui effleurent n'aboutissent jamais vraiment. Bref, j'ai fini par regarder ma montre toutes les cinq minutes attendant la fin avec impatience. On est pas loin de la purge...

 

Les Merveilles
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P
là tu m'as fait rire : même la pastèque sur la photo a l'air d'être passée..
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F
oui c'est tout pourri... ;-)