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Le Ciné de Fred

Le brio

 

Neïla Salah a grandi à Créteil et rêve de devenir avocate. Inscrite à la grande université parisienne d’Assas, elle se confronte dès le premier jour à Pierre Mazard, professeur connu pour ses provocations et ses dérapages. Pour se racheter une conduite, ce dernier accepte de préparer Neïla au prestigieux concours d’éloquence. A la fois cynique et exigeant, Pierre pourrait devenir le mentor dont elle a besoin… Encore faut-il qu’ils parviennent tous les deux à dépasser leurs préjugés.
 
Après le raté Ils sont partout l'an passé, je ne donnais pas cher de la peau d’Yvan Attal réalisateur. Non pas que ce nouveau film soit une franche réussite mais cela s’avère tout de même un peu mieux. Prometteur sur le papier, le thème est traité avec trop de légèreté et de clichés pour donner un bon coup de pied dans la fourmilière. La mise en scène n’est guère avenante, le scénario et les dialogues (pour un tel sujet c’est un comble...) plutôt pauvres. Seul le duo d’acteurs donne un certain charme et un petit intérêt à l’ensemble. Daniel Auteuil assure comme souvent, solide, impeccable. Camélia Jordana trouve là son premier grand rôle. Son abattage (et son talent) lui permet d’assurer et de sortir le film d’un certain ronronnement et d’un récit cousu de fil blanc. Au final, c’est parfois drôle et cela balance tout de même quelques vérités bien placées.  Le brio ne sera donc pas la comédie de l’année, ni le meilleur film d’Yvan Attal (mais pas son plus mauvais non plus). Un petit charme qui se laisse regarder tout de même sans problème.
Le brio
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