Die Hard : belle journée pour mourir

Déjà bientôt vingt-cinq ans que John McClane trimballe son vieux marcel blanc et fait tout péter partout où il passe. Au fur et à mesure de la sortie des films (on est donc au numéro 5), il a pas mal vieilli. A tel point qu’il a maintenant besoin d’une aide en la personne de son fils. Deux héros, deux fois plus d’action ? Non, pas vraiment. Certes la grande scène de poursuite du début décoiffe un max et le rythme reste assez constant jusqu’au superbe spectacle pyrotechnique final. Mais l’humour et la dérision des autres épisodes n’est plus là. Il n’y a aucune surprise, ni dans le scénario ni dans la mise en scène complètement absente (John Moore est le réalisateur de 666 La malédiction ou Max Payne, sans commentaire), le montage fait tout. L’interprétation ne brille pas non plus. Bruce Willis, égal à lui-même, cabotine à mort. Jai Courtney est un beau bestiau mais n’a guère plus de charisme qu’un veau ou que Sam Worthington, ce qui revient au même. La passation de pouvoir semble évidente et il ne serait guère surprenant qu’une nouvelle franchise voit le jour avec lui en tête d’affiche. On ne s’ennuie pas mais cela reste un bon produit bien calibré sans aucune originalité surtout fait pour engrenger les dollars. Très dispensable donc. La sortie DVD ou le passage télé pourront suffire…