24 Avril 2016
1975. Le Dr Robert Laing, en quête d’anonymat, emménage près de Londres dans un nouvel appartement d’une tour à peine achevée; mais il va vite découvrir que ses voisins, obsédés par une étrange rivalité, n’ont pas l’intention de le laisser en paix…Bientôt, il se prend à leur jeu.
Quand le déjanté Ben Wheatley rencontre le non moins perturbé J.G. Ballard (déjà adapté par Spielberg pour L'empire du Soleil et par Cronenberg pour le génial Crash), on s'attend à voir des étincelles. Personnellement, je les attends encore. Il manque en effet quelque chose pour que High-rise soit aussi barré que Kill List ou Touristes. Il y a bien une certaine ambiance rétro-futuriste (un peu comme dans Never let me go) qui se dégrade au fur et à mesure du récit, les personnages pétant les plombs les uns après les autres de plus en plus violemment. Mais je n'ai jamais vraiment accroché au scénario de Amy Jump (femme du réalisateur et déjà auteure de ses deux précédents films). La mise en scène de Wheatley est pourtant intéressante, mais peut être plus sage et plus calme que précédemment. C'est par contre parfaitement interprété (Tom Hiddleston, Jeremy Irons, Sierra Miller, Luke Evans...) et la direction artistique est superbe. Mais voilà, au bout du compte, je me suis assez ennuyé. Dommage. Wheatley devrait peut être revenir à des scénario originaux pour être plus libre. Attendons et voyons.