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Le Ciné de Fred

Kursk

 

L’histoire du Kursk produit par Luc Besson et réalisé par Thomas Vinterberg pouvait laisser perplexe sur le papier. A l'écran, cela passe plutôt bien, même si ça démarre plutôt mal (il faut déjà s'habituer au fait que tout ces russes parlent couramment l'anglais, comme d'habitude leur faire prendre un accent n'arrangent pas les choses mais bon...). Après une mise en place un peu longue, on rentre enfin dans le vif du sujet. Je ne me souvenais plus du tout du dénouement de la vraie histoire. J'ai donc bien été pris par le suspens et l'angoisse. On ressent parfaitement le stress, la peur et le désespoir (ou l'espoir) des marins. Le film en lui-même est réalisé de façon classique mais c'est efficace. Le casting international (si ce n'est ce problème de langue et d'accent) s'en sort bien. Matthias Schoenaerts, Peter Simonischek (Toni Erdmann), Max Von Sydow et Colin Firth sont impeccables, même Léa Seydoux a fait pire. Changement de genre et de style (déjà un peu amorcé avec Loin de la foule déchainée) plutôt réussi pour Vinterberg (même si Kursk est un film de commande). Sans crier au chef d’œuvre, voilà un film poignant et émouvant qui nous tient bien en haleine pendant deux heures. Et nous fait aimer un peu plus la bureaucratie soviétique (russe pardon...)...

Kursk
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