23 Octobre 2016
Le portrait d’un teckel et de tous ceux auxquels il apporte un bref instant de bonheur au cours de son voyage.
Du cultissime Happiness au très mauvais Dark Horses, Todd Solondz n’a fait que dégringoler. Il essaie tant bien que mal de se raccrocher aux branches avec ce Teckel. Il n’y arrive pas vraiment. Ça part plutôt bien, si l’on met de côté le fait qu’il est beaucoup moins corrosif et beaucoup plus politiquement correct qu’avant (seul moyen de trouver un financement ?). Ce n’est pas passionnant mais on suit la vie de ce chien au travers des différents maitres qui se succèdent avec un petit intérêt. Puis vient un intermède. On retrouve alors le fameux teckel et ses nouveaux propriétaires. Mais là, plus de lien, on ne voit plus comment il passe d’un foyer à l’autre. Cela m’a un peu gêné. Même si les derniers segments sont plus prenant que les premiers. Mais on reste bien loin du Solondz des premières années. Heureusement, la belle distribution, sans rien sauver, nous maintient réveiller. Et c’est surtout grâce aux actrices, Julie Delpy, Greta Gerwig et la géniale Ellen Burstyn (dont la prestation hallucinante dans Requiem for a dream restera à jamais graver dans ma mémoire). Au final, sans qu’on s’ennuie vraiment, le tout est un peu trop mou, avec de rares scènes drôles ou caustiques et on ne s’attache pas vraiment aux personnages. Une certaine mélancolie mais pas vraiment d’émotion. On a donc toujours pas retrouvé Todd Solondz...