Godzilla tente de rétablir la paix sur Terre, tandis que les forces de la nature se déchaînent et que l'humanité semble impuissante...
Grosse attente pour ce Godzilla de Gareth Edwards dont j'avais beaucoup aimé Monsters. Bien sûr, les deux films n'ont rien à voir. Son premier long métrage est donc beaucoup plus réussi que celui-ci qui ne fait qu'obéir au cahier des charges imposé par Hollywood pour faire un blockbuster pompe à dollars, familial et consensuel. Mais nettement en deça de ce que l'on était en droit d'attendre. Le seul intérêt vient bien sûr des effets spéciaux. Vraiment très bien fait. Les scènes d'actions, de destructions et plus généralement toutes celles avec les monstres sont vraiment impressionnantes. La mise en scène n'est pas mauvaise mais ne sort pas de l'ordinaire (contrairement à la virtuosité de Monsters). Mais surtout : des longueurs dans le récit (2H02), des dialogues parfois vraiment limites, des situations très simplistes, des personnages inutiles. Le casting est étincelant. Mais niveau interprétation, c'est le minimum syndical pour Aaron Johnson, Ken Watanabe ou David Straithairn. Pas mieux pour Elizabeth Olsen ou Sally Hawkins (dont les rôles, il faut le dire, ne servent à rien). Juliette Binoche est irradiée au bout de cinq minutes et Bryan Cranston ne lui survit guère plus (quel déception !). En résumé, les acteurs (il faut bien l'avouer tous mauvais, disons très mal dirigés) et donc les personnages, sont sacrifiés au profit des effets spéciaux (qui sont formidables) mais il n'y a pas de scénario digne de ce nom. Bref, vous l'aurez compris, j'en sors un peu contrarié et déçu. Finalement, je crois que j'ai préféré la version d'Emmerich...