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Le Ciné de Fred

Zero Theorem

Zero Theorem

 

Londres, dans un avenir proche. Les avancées technologiques ont placé le monde sous la surveillance d’une autorité invisible et toute-puissante : Management. Qohen Leth, génie de l’informatique, vit en reclus dans une chapelle abandonnée où il attend désespérément l’appel téléphonique qui lui apportera les réponses à toutes les questions qu’il se pose. Management le fait travailler sur un projet secret visant à décrypter le but de l’Existence – ou son absence de finalité – une bonne fois pour toutes...

 

 

Après un Imaginarium du Docteur Parnassus passablement raté (2009), on avait quelques craintes quant à ce nouveau Terry Gilliam. Elles sont justifiées. On peut reprocher à ce Zero Theorem exactement les mêmes choses...en pire. On a l'impression que le metteur en scène ne nous fait plus qu'un best of de tous ces films, qu'il recrache en une bouillie lourde et indigeste. On est loin la virtuosité et l'inventivité d'un Brazil (dont ce film film serait une version mise au goût du jour), la poésie d'un Fisher King ou le suspens de L'armée des 12 singes. Trop de couleurs, trop de délires, trop de déjà vu. Scénario et mise en scène sont restés bloqués des années en arrière sans aucun signe d'évolution. Même si on peut y voir une critique (même pas acerbe) de notre société et des nouvelles technologies qui prennent le pas sur tout. C'est long, ennuyeux, pas drôle. Cela ne provoque ni rêve, ni imagination, ni réflexion. Le tout étant ultra prévisible. La seule satisfaction vient de l'interprétation. Christoph Waltz est comme d'habitude impeccable. Mélanie Thierry s'en sort très bien. Tilda Swinton est une fois de plus délirante. Matt Damon et David Thewlis assurent, et Lucas Hedges est prometteur. Avec aussi des petits participations de Peter Stormare, Ben Wishaw et Rupert Friend. Mais de bons acteurs dans un film vide ne donne pas grand chose. Bien maigre consolation donc. Bref, il va falloir que Terry Gilliam se renouvelle un petit peu...

Zero Theorem
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F
C'est vrai que ce film était passablement ennuyeux...heureusement Christoph Waltz était là, les seuls moments où j'ai eu le sourire étaient quand il parlait, donc à la première personne du pluriel.
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