En 1800, la Bretagne est à genoux, accablée par le régime en place et par le clergé omnipotent. Elle se meurt dans un marasme économique qui n’en finit pas et au milieu de cela, une fillette en souffrance pousse, tant bien que mal. Cette fillette c’est « Fleur de Tonnerre », une enfant isolée, malmenée par la vie et bercée par le morbide. Elle en deviendra la plus grande « serial killer » que la terre ait jamais porté et sèmera la mort, peut être juste pour être regardée et aimée.
Premier film de Stéphanie Pillonca-Kervern (femme de Gustave, tout petit rôle ici) qui adapte le roman de Jean Teulé. Ce dernier n’a pas trop de chance avec l’adaptation de ses œuvres, car à part Darling, elles sont toujours ratées (Le magasin des suicides, Arrêtez-moi). On s’ennuie beaucoup devant cette Fleur de Tonnerre. La faute à une mise en scène plate et sans saveur. A un scénario trop léger et bâclé. A un manque de puissance, d’émotion, de trouble, de malaise. Un peu tout cela à la fois, ça fait beaucoup. Même les acteurs ne sauvent rien. Deborah François fait ce qu’elle peut, Benjamin Biolay n’essaie même pas. On a vraiment l’impression d'être devant un téléfilm tout poussiéreux de la troisième chaîne. Complètement raté donc.