13 Avril 2017
En 2012, Cyril Mennegun se révélait grâce au très beau Louise Wimmer (César du premier film 2013 et nombreux autres prix) et nous faisait découvrir aussi la non moins formidable Corinne Masiero. Il la convoque une nouvelle fois pour ce nouveau film, et une fois de plus elle est formidable. D’une étonnante sobriété, dans un rôle quasi muet, n’a jamais été aussi bonne. A ses côtés, le jeune et bel inconnu Alexandre Guansé est tout aussi convaincant, une très belle révélation. Quant au réalisateur, il confirme ici tous ses talents. Une mise en scène toujours minimaliste, juste, délicate pour une écriture limpide, tout en poésie, douceur et pudeur. Et des images splendides. J’en suis sorti bouleversé. C’est pur, c’est simple, c’est dépouillé, c’est un vrai bonheur. Un très beau film sur le deuil et sur l’absence. N’écoutez pas les critiques et courez voir La consolation avant qu’il ne soit tard !