19 Septembre 2019
A part l'accroc The immigant James Gray ne m'a jamais déçu. Il est même sans doute l'auteur d'un des meilleurs polars de tous les temps avec La nuit nous appartient. La science-fiction est un genre qu'il n'avait pas encore abordé. Il le fait aujourd'hui de la façon la plus convaincante. Ce nouvel opus est une réussite totale sur tous les plans. La mise en scène est grandiose, le scénario est passionnant. Techniquement, un sans faute aussi, la direction artistique est splendide. Décors, montage, photo, effets spéciaux, entre autres, rien n'est laissé au hasard. Idem pour l'interprétation. Brad Pitt a rarement été aussi bon, magnifique prestation pour un très beau rôle. Les piliers Tommy Lee Jones et Donald Sutherland assurent comme d'habitude. Dommage par contre que la partition de Ruth Negga (Loving, Preacher) soit si mince. On en ressort un peu perplexe en se demandant si se tourner vers les étoiles est bien utile. A chercher quelle est sa place dans l'univers l'homme s'y perdra-t-il totalement ? A mi chemin entre Sunshine et 2001, l'odyssée de l'espace, voilà en tout cas un film sur la conquête spatiale, loin du genre habituel, tout autant que le très beau portrait d'un homme qui y a voué sa vie au prix de tout le reste, qui fera date. Aussi spectaculaire qu'intime et métaphysique, Ad Astra fait de l'effet bien après l'avoir vu, se révélant bien meilleur que ce que j'en ai pensé à la sortie de la salle. Une des plus belle réussite de l'année. Après polars, film d'amour, film historique et film d'aventure, où James Gray nous emmènera-t-il la prochaine fois ?