4 Octobre 2016
Ils s’aimaient comme on aime à treize ans : révoltes, curiosité, espoirs, doutes, filles, rêves de gloires, ils partageaient tout. Paul est riche. Emile est pauvre...Aujourd’hui Paul est peintre. Emile est écrivain. La gloire est passée sans regarder Paul. Emile lui a tout : la renommée, l’argent une femme parfaite que Paul a aimé avant lui. Ils se jugent, s’admirent, s’affrontent. Ils se perdent, se retrouvent, comme un couple qui n’arrive pas à cesser de s’aimer.
Primo, le dernier film de Danièle Thompson était une catastrophe (et je reste poli). Segundo, je ne supporte pas Guillaume Gallienne. Mais je cherche toujours le navet de l'année, et j'avais deux heures à perdre (et que ça à caser dans mon planning). Contre toute attente, sans dire que Cézanne et moi est un chef d'oeuvre (loin s'en faut), cela se laisse regarder. La direction artistique est belle, les acteurs plutôt bons. Gallienne est bien plus supportable que d'habitude (si quelqu'un peut me dire pourquoi dans certaines scènes il a l'accent et pas dans d'autres ?). Il est même mieux que Canet, qui lui est pire que jamais. Tous les seconds rôles, Deborah François en tête, n'ont pas à rougir. Certes, la mise en scène est ultra académique, un peu poussiéreux et sans aucune surprise, mais au moins j'ai appris que Zola et Cézanne étaient amis. Bref, une jolie carte postale, très vite oubliée sur le buffet de la cuisine...